SOMMAIRE
- Préambule
- La Fraternité
- Le Temple de Salomon
- L’aventure cathare
- Le ressentiment
- La coupe sacrée
- L’épée de lumière
- Le cœur spirituel
- Epilogue
- Notes
- Bibliographie
Dans cette publication, il est question, lors d’entretiens avec l’être galactique Igor en séances de channeling, de l’exploration d’une autre vie antérieure templière, celle de Renaud de Vichiers, Grand Maître de l’Ordre du Temple, sous le règne du roi de France Saint Louis. Si le contexte historique portant sur les rapports entre l’Inquisition et les cathares d’une part et le devenir du royaume de Jérusalem d’autre part, sert de toile de fond, c’est avant tout le projet de l’âme qui se trouve abordé au travers de son choix d’incarnation et de sa quête du retour à la Source.
C’est cette démarche qui a animé Renaud de Vichiers et l’a amené, dans un esprit d’ouverture, à s’intéresser à la croyance cathare, à leur mode de vie et à les aider, quand il le pouvait, sans pour autant adhérer à leur cause. De même, sont abordés ses questionnements sur la Papauté et l’Inquisition, ses rapports avec Saint Louis, empreints de respect, d’admiration mais aussi de tensions concernant ses choix politiques. Tous ces ressentis encore présents dans la mémoire de l’âme, refaisant surface en séances avec Igor, ont nécessité un travail de pardon.
Par-delà les épreuves anciennes ou actuelles, qui parfois leur font écho, comme le rappelle Igor, mon être aspire à une conscience élargie afin d’aller au sein des réalités universelles, dans une recherche de l’essence première qui s’apparente à la quête du Graal. Notre échange se poursuit alors autour de ce thème relaté dans les romans de la Table Ronde qui ont parcouru le 13° siècle où Igor m’apprend qu’ils sont l’illustration de guerres intergalactiques qui se sont déroulés au temps de l’Atlantide. Les personnages de la saga arthurienne ont bien existé. La plupart sont actuellement dans d’autres dimensions de la réalité et se préparent à revenir.
Le thème de la coupe et de l’épée, du Graal et d’Excalibur, y est développé, dans ce qu’il renvoie de profond au niveau énergétique et au niveau de la conscience multidimensionnelle. Les informations communiquées par Igor vont bien au-delà de ce qui est communément évoqué au travers du roman arthurien et de la démarche initiatique.
Ces informations nous relient à d’autres dimensions de la réalité qui seront prochainement accessibles à ceux et à celles qui auront su effectuer le travail intérieur et les purifications nécessaires pour accueillir la Lumière, en s’engageant dans la voie du pardon et de la compassion. L’activation du cœur spirituel ou la dévotion au Sacré cœur en sont le cheminement. C’est alors que l’accès à la Terre promise leur sera accordé, sous la forme d’une terre renouvelée, transformée par son passage dans la 5° dimension.
Extrait 1
« Nous avons évalué certaines choses et avant d’entamer un dialogue, nous t’invitons à te représenter quelque chose, à te représenter toi-même à l’intérieur d’un désert commun au milieu de dunes de sable, t’y voyant quelques instants marcher, avancer, les yeux fixés sur la ligne d’horizon, en quête.
Si nous t’invitons à te placer au milieu de ce désert, c’est pour que tu puisses aussi comprendre quelque chose et en quelque sorte, le pourquoi de ce désir. Tu sais maintenant, qui que nous soyons, de quelle manière nous procédons. Avant de donner des informations, nous nous mettons, te mettons, ainsi que celle qui nous reçoit, dans une certaine disposition. Que te rappelle, t’évoque ce paysage ?
– Il m’évoque plusieurs choses, à différents niveaux et dans des espaces différents. Je dirais que j’ai toujours ressenti une certaine fascination par rapport au désert, même si dans ma vie présente, je ne l’ai pas côtoyé. Ce grandes étendues de sable, à perte de vue, de silence, font écho en moi au dénuement, à la pureté, à une quête intérieure. Le désert, je l’ai connu dans des expériences de vies templières, dans certains endroits en Terre sainte et lors d’une autre vie à Samarcande. Si tu me proposes de me visualiser au milieu du désert, alors que mon intention est de m’entretenir avec celui qui a été Salomon, l’idée me vient de te demander si je n’aurais pas été présent lors de l’Exode du peuple hébreu, quand il a quitté l’Egypte ?
– Un certain nombre d’êtres actuellement, ayant repris un corps matériel, physique, à l’intérieur de la terre, ont vécu, marché dans ces sables. L’Exode vous a été raconté, écrit d’une certaine manière. Ce fut une période très longue, beaucoup plus que ce que vous pouvez penser, qui a eu lieu sur plusieurs générations. Tu as fait partie de l’une de ces générations et si cela te touche émotionnellement, c’est parce qu’alors, fixant la ligne d’horizon, vous cherchiez, tu cherchais un endroit de repos. Néanmoins, toi et d‘autres ne l‘ont pas trouvé à ce moment-là. Ce qui est marqué, imprégné dans ta conscience, ce qui l’est moins maintenant, mais qui l’a beaucoup été, c’est une crainte personnelle de ne pas trouver le but ».
Extrait 2
– « Renaud de Vichiers était-il présent à la croisade contre les cathares ?
– Il n’était pas présent sur place. En son âme, il commençait à y avoir une certaine déchirure, en son cœur aussi.
– Il était en Terre sainte à ce moment-là ?
– Il savait ce qui se passait mais il n’était pas en accord total. Tu ne peux pas savoir mais si, au fond de toi, tu le sais, tous les combats intérieurs que les êtres vivaient, certains n’étaient pas conscients, d’autres l’étaient. Lorsque l’on ne se laisse pas aveugler de trop, eh bien, il a quelque chose à l’intérieur de soi qui dit non. Tellement de combats intérieurs, de combats extérieurs, que les êtres avaient oubliés, ont continué d’oublier. Là aussi, le temple n’est pas extérieur mais à l’intérieur et l’infidèle qui est à combatte, c’est avant tout soi-même.
Certains l’ont compris, d’autres n’ont vu que les choses à l’extérieur et cela est la source de tous les conflits. En fait, tu continues de vie en vie, d’expérience en expérience, cette recherche, cette quête de sainteté. Je ne dis pas cela pour me moquer. Ce que tout être cherche profondément à l’intérieur de lui, c’est ce que cherchaient les êtres à cette époque, en défendant de manière plutôt malhabile, la foi christique. C’était cette sainteté, c’était d’accomplir les promesses, mais les mêmes erreurs ont été faites au temps du Christ : croire que le royaume pouvait se poser sur terre. Il n’a jamais été à l’intérieur de la terre.
– Comment me suis-je positionner dans tout cela ?
– Les positionnements n’étaient pas toujours aisés mais que ton cœur ne t’inquiète pas. Ce furent des temps troublés, tu le sais. Est-il nécessaire de s’y replonger totalement ? Je ne te décris qu’un mince filigrane. Je le fais sciemment.
– Pour ne pas réveiller trop de choses ?
– Qui ne seraient pas forcément de grande utilité. Tellement de choses n’ont pas été comprises. Tellement d’êtres encore aujourd’hui sont perturbés, auront un choix à faire pour se libérer. Ce que vous n’avez pas fait. Eh, oui ! Vous portez toujours à l’intérieur de vous, tu le sais, des mémoires, vous portez toujours à l’intérieur de vos cœurs, des épines. Certaines ont été enlevées mais d’autres restent profondément ancrées ».
Extrait 3
– « Est-ce que l’être qui a été Saint Louis peut venir en séance ?
– ( silence prolongé) Pourquoi désires-tu ?
– J’aimerais que …au moins sur ce point…qu’il me dise pourquoi il a pris cette décision de me blâmer en public, suite à la négociation de trêve que j’avais engagée avec l’émir de Damas, pour laquelle il n’avait pas été consulté effectivement ?
– Hm, nous verrons si cela est possible ou non. Maintenant ou plus tard, parce qu’l faudra que ton cœur soit suffisamment apaisé. (…)
– Maintenant, ton cœur est prêt et je viens quelques instants. Tu t’es senti trahi et moi aussi. Nous n’avions pas et je n’avais pas non plus conscience de tout, comme l’expliquait le frère, de multiples pressions, de multiples pièges, trahisons, de multiples intrigues. J’ai cherché à faire ce qui me paraît juste. J’ai cherché à offrir à ce pays, à d’autres, une certaine ouverture, un élan et à brandir l’étendard en quelque sorte, une foi pure. Moi aussi, je me suis laissé tromper et chacun d’entre nous l’a regretté.
Ne reste pas mon frère, que je puis maintenant appeler ainsi, dans ces blessures. Je ne suis plus qui j’étais. Je sais que tu vas me demander qui je suis maintenant, peu importe. J’ai aussi grandi, je grandirai encore comme nous grandissons tous. Tu as voulu m’entendre, je ne puis rester bien longtemps. Ne conserve en ton cœur que l’amour qui a été donné en un temps, honneur gardé et bien posé. Honore-toi maintenant. Les choses sont passées et pourtant aujourd’hui, elles reviennent encore, non pas individuellement mais collectivement et chacun d’entre vous doit ouvrir le cœur, non pas pour approuver mais pour comprendre. Comme tu le sais, ce que nous avons fait, n’était pas juste entièrement. Il est vrai que j’aurais souhaité à l’époque être au courant mais l’on n’est pas toujours non plus mon frère, bien conseillé.
– Est-ce que ce traité de paix que j’avais réussi à obtenir avec l’émir de Damas n’était pas une opportunité ?
– C’est vrai, je n’ai pas su la prendre. Ce n’est pas à toi que dois en vouloir, ce fut à moi. En mon corps, en mon esprit, comme le dirait le frère, je l’ai payé. La charge royale n’est pas si royale que cela. Les fanatiques en tous genres existaient et quelqu’un, peu importe qui, a murmuré l’inverse. Un piège a été tendu et je suis tombé dedans. C’est ainsi.
– C’est ce que je voulais t’entendre dire car je pense que nous avons raté une occasion de vivre en paix avec les musulmans et de profiter des échanges culturels entre ces deux civilisations, dans ce qu’elles avaient de meilleur.
– Le jour viendra de la réunion réelle. Il fallait que, il faut encore que les choses évoluent. Aujourd’hui, ce que vous vivez, var je ne suis pas actuellement en incarnation, c’est le retour. Continuez, continue mon frère, comme le disait la Mère, à prier, à passer par elle pour aller vers Lu. J’aurais dû faire davantage de même, mais en ce temps-là, ce n’était pas l’habitude. Que ton âme s’apaise.
– Je te remercie Saint Louis pour ta venue ».