La Lumière ne combat pas, elle repousse. La notion de guerrier de lumière peut apparaître antinomique, si elle n’est pas saisie en profondeur, comme le rappelle l’être galactique Igor :
– « Dans les temps anciens, les êtres étaient dans des ordres de chevalerie ou ils allaient dans des abbayes pour cultiver leur foi et poser des actes. Aujourd’hui, l’habit de foi se vit totalement au milieu de la société. Lorsque dans ton quotidien, tu œuvres et cela va te paraître curieux, tu peux chaque jour, poser avec la même intention, la même ferveur, ces actes. Vous êtes dans un monde, dans une société qui est en train de s’écrouler et ce qui importe, c’est que tu puisses continuer dans une ligne d’intégrité. Tu ne combats pas avec l’épée, mais vous combattez avec le coeur, avec le fait de poser qui vous êtes, à chaque instant, avec le fait de chercher à comprendre, à avancer, de quitter ce qui vous encombre. C’est cela qui est le moteur. C’est aller vers soi, aller vers son être et ce n’est pas toujours simple. Il y a aura un temps, un moment où vous devrez être dans ce positionnement, cette stabilité contre vents et marées. Vous employez beaucoup ce terme de guerrier de lumière, qu’est-ce-qu’un guerrier de lumière pour toi ?
– Un être qui, en toutes circonstances, parvient à garder son intégrité, à agir avec compassion et fermeté en étant toujours relié à cette partie divine en lui, afin de ne pas faire fausse route et que la fermeté ne se transforme pas en rigueur excessive, la compassion en faiblesse.
– Dans le temps, les chevaliers allaient libérer la Jérusalem physique, cela a donné beaucoup de sang versé. Maintenant, ce qui est nécessaire de libérer, est-ce la Jérusalem physique ou une autre Jérusalem ?
– Je pense que c’est le temple intérieur.
– Il y a des combats sur votre terre, à certain endroits qui ne sont pas anodins. C’est à vous, à chacun d’entre vous, de commencer à libérer à l’intérieur de vous, la Cité. Evidemment, tu ne vas pas aller prendre l’épée et libérer Jérusalem mais pour libérer l’autre Jérusalem, de quoi va-tu te servir ? Que vas-tu utiliser ?
– Le pardon.
– Autre chose.
– La compassion.
– Autre chose.
– La foi.
– Je n’ai pas dit que ce que tu as évoqué, était faux. La prière,
– J’allais dire, faire appel au Christ.
– La prière au nom du Christ, comme lui-même a prié au nom du Père. Il vous a dit que celui qui veut aller au Père doit passer par moi. Pourquoi ?
– Parce qu’il a réalisé une mission de rédemption.
– Parce qu’il a uni l’humain et le divin et que, si chacun d’entre vous, désire retrouver la même unité, il doit le demander. Tous ces endroits qui guerroient encore, ce sont des endroits où des êtres veulent s’emparer de portes qui donnent accès à d’autres dimensions. Tout à l’heure, au début de la rencontre, j’ai évoqué avec toi la contemplation. Contempler les lumières qui viennent à l’intérieur de la coupe (1). Or, tu sais ce qu’elles représentent ? Rappelle le moi.
– Toutes les consciences.
– Toutes les consciences qui viennent se recharger, se ressourcer à l’intérieur de la Lumière, de l’amour. Tu ne peux pas imaginer quelle force, quelle puissance cela est, si les êtres s’unissent à l’intérieur de cette puissance, se mettent sous les couleurs, sous la bannière Christ. Quand je dis Christ, je dis toute cette lumière infinie et tous ceux qui travaillent avec lui. Nous devons ensemble, nous qui sommes à l’intérieur de cette Commanderie et d’autres, dans d’autres espaces, œuvrer avec nos particularités et en même temps, maintenir la conscience de cette unité. Eh bien, vous, toi, vous devez oeuvrer avec la même conscience en étant totalement présent que cette unité existe et sois conscient, qu’à chaque fois que tu te mets en contemplation, tu n’es pas seul.
Tu peux tout à fait te sentir, te visualiser, t’imaginer être avec d’autres, avec nous bien sûr, mais avec d’autres êtres, d’autres consciences à l’intérieur de la terre et créer une force d’amour, une force de lumière. Recréer, en quelque sorte, de manière plus subtile, un ordre agissant permettant de libérer, non seulement à l’intérieur de la terre mais en d’autres espaces, ce qui doit être libéré. Evidemment, tu ne peux pas maintenir toujours cette conscience-là mais cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage, c’est cela aussi la foi. Lorsque l’on fait les choses, lorsque tu t’alignes à certains endroits, en pensée, à partir du cœur, ne doute pas.
Parfois, il faut aller vers les choses, parfois il faut savoir se tenir en dehors. Cela s’appelle de la sagesse. C’est souvent cette sagesse-là qui a manqué à ceux qui sont allés dans l’élan du cœur, pensant du reste que Christ allait se manifester de nouveau à cette période et qu’il fallait préparer le chemin, qu’il fallait ôter de son passage l’impie. Aujourd’hui, il y a aussi des choses à ces endroits dans le cœur des êtres, à nettoyer. La Jérusalem céleste ne prend pas que l’espace de la Jérusalem matérielle, physique, c’est bien plus grand que cela, car cela englobe non seulement la terre que vous connaissez, mais d’autres espaces et toute une partie de votre univers. Il te faut visualiser cela, le faire naître à l’intérieur de ton cœur et te sentir exactement.
J’en reviens à ce que je te disais au début, comme le chevalier en quête, en quête de lui-même mais en quête de ces nouvelles cités qui attendent pour descendre, que l’humanité soit prête car même si certains envisagent les choses de cette manière, une grande partie de l’humanité n’est pas prête encore. Vous n’avez pas idée de la puissance, de la force qui se placerait là, en face de vous.
– Il serait donc possible en méditation, en contemplation, de créer un ordre invisible de lumière reliant ces consciences qui s’éveillent de par le monde, afin de préparer la descente de ces cités de lumière ?
– Ce travail, bien qu’il se fait au niveau matériel, se fera aussi au niveau de consciences. Vous avez des moyens de communication rapides mais ce qu’il est important, c’est de créer, de recréer cette puissance. Vous devez vous préparer à être à l’intérieur des choses et en même temps, à être de plus en plus en lien avec le plus haut, le plus subtil, sans bien sûr désirer partir, vous décaler de ce monde pour l’instant. En Occident, les enseignements ont été mal compris. Ils doivent revenir, ils doivent être de nouveau compris pour ce qu’ils sont. Vous devez rassembler à l’intérieur de vous l’unité de conscience. Cet ordre de lumière dont tu parles, est dans la conscience de ceux qui s’éveillent, se réveillent mais ce qui est important, c’est que tu sois conscient d’y appartenir et les rencontres peut-être se feront pour aller dans l’ouverture, dans l’oeuvre ».
(1) Lors de nos rencontres, je rejoins en expansion de conscience les templiers et templières de cœur dans la crypte de la Commanderie Céleste située au-dessus du déserte de Gobi, où nous sommes réunis autour d’un autel sur lequel est placée une coupe dans laquelle viennent s’immerger des milliers de consciences, apparaissant sous la forme de sphères lumineuses.