L’être galactique Igor m’informe : « L’amour n’oblige personne. Il est patient. L’amour attend que l’autre soit prêt. Le sentiment de compassion qui vous a été décrit par le Maître Bouddha, repris d’une autre manière par le Maître Jésus, c’est la compréhension de la souffrance, c’est l’élan infini de l’amour envers ceux qui sont dans cette souffrance. Si le Maître Bouddha n’avait pas vécu, n’avait pas été lui-même cette compassion, il n’aurait jamais pu avancer, décrire, décoder ce qu’était la souffrance. Il n’aurait même pas compris, il n’aurait pas pu ordonner les moyens de la transformer.
Alors, évidemment, vous allez de plus en plus et vous soyez tous les jours, parce que vos médias vous les montrent, des êtres qui souffrent, dans un pays, dans un autre, mais à côté de toi, à côté de vous, il y a aussi cette souffrance. Alors, certains ferment les yeux pour ne pas voir, certains s’engouffrent dans cette souffrance, la reçoivent et se mettent à souffrir eux-mêmes mais ni d’un côté, ni de l’autre, la souffrance ne peut être résolue de cette manière.
La manière de prendre cette souffrance en compte, c’est de développer en soi cette énergie de compassion, c’est-à-dire être présent, être dans cette prière permanente pour permettre aux êtres, lorsqu’ils sont prêts, à leur moment qui n’est jamais le tien, mon frère, d’avancer et de voir les lumières qui les attendent.
C’est exactement la même chose, quand quelqu’un quitte la terre. Si tu savais, mon frère, le nombre d’êtres qui ont les yeux fermés, qui ne savent pas où ils sont, alors qu’ils sont attendus par ceux-ci, par ceux-là, par nous, par d’autres. Beaucoup leur tendent la main mais ils ne voient pas les mains tendues, parce qu’ils n’ont pas encore pris conscience de leur état et ont tellement peur.
La compassion te fera comprendre l’origine de la difficulté d’un tel ou d’un tel, où est la peur, la souffrance, le sentiment de non-revalorisation personnelle, le sentiment de jalousie, la peur de l’abandon, le désir de pouvoir chez l’autre. Voir les choses de plus haut, cela permet que certains voiles se lèvent lorsque le temps sera venu. Il sera de plus en plus nécessaire que celui qui a un petit bout de conscience en plus que d’autres, prenne aussi l’énorme responsabilité de cette compréhension, de cette compassion, de ce service ».
Le Templier du cœur ( pp.170-171)
Christian Miel