L’être galactique Igor en donne la définition suivante : « Un guerrier de lumière sait marier le pardon, c’est-à-dire remettre l’autre dans l’amour inconditionnel. L’amour ne se mesure pas, il n’a pas de poids. Il propose et l’autre dispose. Lorsque vous demandez à être aidé dans ce pardon Christ-amour, vous n’avez pas à vous attendre et à attendre que l’autre comprenne. Une fois que vous avez fait le chemin, le pas, l’acte, ne vous occupez plus de ce qui se passe, ni avec l’autre, ni chez l’autre, ni pour l’autre parce que vous l’avez remis dans sa conscience divine et c’est avec sa conscience divine qu’il s’occupe du reste.
Vous vous croyez souvent les uns et les autres beaucoup trop responsables, voire parfois et même souvent coupables des résultats de vos actions. Lorsque l’on pose un acte, lorsqu’il est posé en conscience, en intégrité, en amour, en pleine justesse, il n’y a pas non plus à se torturer du résultat qui a été obtenu. L’amour, ce n’est pas tout accepter, c’est savoir se positionner, c’est continuer son chemin, dans son intégrité, comme tu le disais aller dans son monde, là où ta propre conscience, ton âme t’emmène, dans cette curiosité, dans cette soif, dans cette faim car tu as faim d’évolution. Bénir l’autre et le laisser aller dans son chemin, c’est cela le pardon.
Le paradoxe qui t’est encore demandé aujourd’hui, c’est la même chose. C’est à la fois de te positionner, tout en bénissant l’autre. Poser les actes et les poser dans la paix, dans la connaissance : je sais, il est juste de faire cela et en même temps, je bénis ton âme, ton être. C’est exactement de cette manière-là que le Maître agissait, qu’il a toujours agi pour les uns et les autres. Il s’est positionné de nombreuses fois et en même temps, il remettait les consciences des êtres dans les mains du Père. Il les bénissait ».
Le Templier du cœur ( pp.113-114)
Christian Miel