La foi signifie le fait d’avoir confiance en quelque chose, en quelqu’un. La foi biblique repose sur la croyance en Dieu, ce que reprendra la foi chrétienne en évoquant la croyance au Christ ressuscité.

Avant d’être une vertu théologale guidant les hommes dans leur rapport au monde, à Dieu, la foi avait une signification philosophique qui reposait sur une relation de confiance. Toutefois, la question qui se pose en nous, en permanence, dans une société soumise à de constantes sollicitations, est de savoir en quoi, en qui je mets ma confiance.

Notre quotidien, dans nos actes, nos paroles, nos pensées nous place en permanence dans une situation de choix, posant implicitement la question, au service de qui et de quoi , nous nous mettons.

Mes échanges avec l’être galactique Igor, templier du cœur, à propos de ce qu’il considérait comme quelque chose en moi à stabiliser, nous ont conduit aux développements suivants :

– « Cela n’est pas forcément en lien avec les éléments terrestres mais en lien avec ton identité de templier de l’époque. Achever ta propre œuvre, toi-même et puis justement, ne pas conserver une sorte de regret, voire une désillusion. En fait, il te faut totalement retrouver la foi, la foi en toi, la Foi. Ta recherche que  tu as actuellement, notamment par rapport à l’éveil de la conscience, est le chemin pour que tu retrouves la foi.

   En même temps, la foi est bien au-delà. Elle est dans le fait qu’il a été déposé en toi cette part de divinité, comme en d’autres. Elle est dans le fait que tu as pu, à certaines époques à l’intérieur de la terre, te rapprocher de certains enseignements, de certaines initiations et que tu as pu être serviteur dans ces initiations.

   Templier, l’Ordre du Temple, était avant tout, dans sa pureté initiale, une oeuvre de service, un désir de service, un désir du cœur et d’un lien proche avec le Maître et tous ceux qui ont posé les bases  du retour des Fraternités de lumière. Cela, c’est quelque chose qui t’habite, c’est une œuvre que tu as eu le sentiment de ne pas pouvoir achever et que tu désires complétement achever. La meilleure des manières de l’achever, c’est de laisser vibrer en toi ce que vous nommez la foi. Foi en l’existence de la lumière, foi en toi, en cette humanité, en l’amour, en ton propre temple, en ta propre unité (…).

   Tout ce que vous avez dans le Livre sacré, la Bible raconte comment les Grands Offices, comment les Fraternités les plus proches de la Source se sont manifestées à cette humanité. Dans quel but à ton avis ?

– Dans une perspective messianique, de préparation au retour.

– Eh, oui, afin de purifier,  de commencer à faire que les voiles se déchirent dans la conscience et que le lien de filiation se retrouve. Et cela, vous n’avez pas idée du temps que cela peut prendre. Même si les choses sont en passe de se terminer – car vous êtes, comme disait le Maître, dans la période de l’Oméga, de ce que certains appellent la Fin du temps et non la fin des temps – il y a encore des ajustements à l’intérieur de chacun d’entre vous, de chacun des univers. Voilà pourquoi le Maître disait : Tenez vos lampes allumées. C’est quoi la lampe ?

– C’est l’étincelle divine en chacun d’entre nous.

– L’ouverture de conscience, la certitude de son appartenance, de sa filiation, la certitude de cette Source, de cette divinité. C’est la foi en cela, non pas de manière égotique mais empreinte d’humilité. Soit, reconnaître qui l’on est, dans la tranquillité de son être, avec beaucoup d’amour pour soi, amour réel, tolérance, appréciation consciente que tout est sacré à l’intérieur de soi, autour de soi.

   Ce que vous avez oublié, c’est que vous êtes à chaque fois testé sur la foi. Avez-vous la foi ? As-tu la foi ? C’est une question que je te pose.

– J’ai le sentiment profond d’avoir retrouvé la foi, dans le sens où j’ai retrouvé la confiance dans la partie divine de mon être.

– La foi n’est pas dans la confiance dans la partie divine. Elle est plus que cela. Retrouver cette confiance est important mais, la foi réelle ?

– C’est la conviction du retour à la Source.

– C’est la conviction de l’existence de la Source. Il y a une nuance entre avoir foi et avoir confiance dans sa partie divine, car l’on peut mettre n’importe quelle pensée, croyance, limitation à l’intérieur de cela. Si l’on veut aller « plus haut », c’est la foi en l’existence de quelqu’un d’autre.

– C’est indéniable que cette partie divine en moi dépend de la Source et quand je dis que je me suis reconnecté à ma partie divine, c’est nécessairement l’affirmation de l’existence de la Source. Pour moi, tout ceci ne fait qu’un.

– Certains ont conscience de posséder une partie divine mais à quoi se rattache cette partie ? Voilà toute la question.

– Autrement dit, qui servent-ils ?

– Absolument. C’est la question que chacun doit se poser : au service de qui ils sont ? Car il y en a beaucoup à l’intérieur de votre terre qui sont au service de divinités.

– A partir du moment où ils ne servent pas la Lumière, ils sont au service d’eux-mêmes. Qu’ils projettent cette façon d’agir dans le cadre d’un rapport à une idole, le dieu-argent, le dieu-sexe ou toute autre forme dans laquelle ils pourraient puiser une puissance énergétique.

– Sauf, que tu ne vas pas suffisamment loin dans ta réflexion, car ce que tu viens de citer, n’est que le miroir de la pensée d’autres. Les idoles, le dieu-argent sont les émanations de la pensée d’autres divinités qui  ne servent pas le Lumière. Vous oubliez tellement cela. Pourquoi crois-tu que Moïse a cassé les Tables de la Loi ?

– Parce qu’il s’était aperçu qu’une partie du peuple juif adorait les idoles. Les autres Tables qui ont été données ne correspondaient pas à la version initiale, mais à des préceptes moraux.

– Absolument. Ce que Moïse s’apprêtait à donner, c’était le début de l’enseignement que Christ a apporté ensuite. Or, le peuple n’était pas prêt à le recevoir. A partir du moment où l’on sert les idoles, on se laisse prendre par elles et on les porte à l’intérieur de soi. Voilà pourquoi je te pose la question de la foi : au service de qui ? Cela demande une grande force intérieure. C’est ce que disait le Maître : « Il y a beaucoup d’appelés, peu d’élus ». Tous ne passeront pas.

– Donc, une partie passera.

– Celle «  qui aura été jusqu’au bout » et saura rester fidèle et qui aura su garder l’ensemencement réel de la Source divine la plus haute et la plus pure. Cela demande du travail, de la persévérance, de la foi et de la patience.

– Qu’était-il écrit sur les Tables de la Loi ?

– La réalité de cette humanité : l’appartenance à la Lumière ».

   La foi, dans sa plus haute expression, est le fait d’éprouver à chaque instant, le sentiment d’appartenance à la Source, la certitude de sa filiation divine comme l’a enseigné le Maître Jésus. Ce sentiment d’être relié à la Lumière vécu et rappelé dans les moments de méditation, de recueillement, nous conduit nécessairement à des choix salutaires.

La question en ces temps confus, si troubles, que nous devons nous poser, est la suivante : que faisons-nous de notre foi ? Vers quoi, vers qui est-elle orientée ?