Cette pièce de lin de 4,36 m sur 1,10 m comprend l’empreinte d’un homme flagellé, crucifié, avec la marque d’un coup de lance et d’un crâne perforé d’épines. Cette relique provient du saccage de Constantinople par les croisés en 1204, avant de passer entre les mains des templiers. Elle a été exposée pour la première fois en France à Lirey en 1357 par Geoffroy de Charny qui affirmait l’avoir rapporté des croisades puis est devenue la propriété de la Maison de Savoie jusqu’en 1983 qui en a fait don au Vatican.

Une expertise scientifique en 1978 a conclu à l’authenticité et à la présence de sang, ce qu’a contredit une datation au carbone 14 en 1988 dont les conditions de sa réalisation ont été critiquées. Des  hypothèses farfelues comme la réalisation de cette représentation au pinceau ont été définitivement écartées par des analyses scientifiques. Les Centres d’études atomiques de Los Alamos et Gif sur Yvette ont par ailleurs conclu que «  pour roussir de la sorte les fibres d’un tissu, il faudrait une décharge de plusieurs millions de volts pendant un milliardième de seconde ». ( Van Cauwelaert D. Dictionnaire de l’impossible, Paris, J’ai lu, 2014, pp. 408 )

   J’ai sollicité l’être galactique Igor afin d’en savoir davantage sur le linceul de Turin :

– « Que faut-il entendre par le terme d’adombrement ?

– L’adombrement, c’est le fait de recevoir un vêtement. Lorsque l’être est prêt, alors il reçoit un vêtement final, le vêtement du Christ, le manteau christique. Mais comme Jésus était déjà une émanation directe du Christ, il a ensuite retrouvé son être complet, sa complétude. Il y avait déjà quelque chose, peu importe où cela se trouve. Lorsque Jésus était enfant, sa mère, un jour, l’a recherché partout, parce qu’elle l’avait vu à un endroit et en même temps, il y avait en un autre endroit, lui-même. Or, la mère savait que son enfant n’était pas à la maison, et d’un seul coup, il est apparu à l’intérieur de la maison. Qu’a fait sa mère ? Elle l’a attaché et elle est allée chercher l’autre et quand ils se sont retrouvés, ils se sont embrassés et ils ont fusionné. Cela était la  première manière pour l’enfant Jésus de retrouver une partie de lui-même. Tu as la même chose dans ce qui est d’Osiris, coupé en 14 morceaux et Isis reprenant les 14 pour en faire un seul. C’est le même processus, le même procédé. Christ, la première émanation de la Source Père/Mère/Esprit ne pouvait pas descendre en entier à l’intérieur de la terre. Pourquoi ?

– Cela aurait trop puissant.

– La terre aurait explosé, tout simplement. Alors, une partie, une émanation, une étincelle est venue, a été ensemencée à l’intérieur du ventre marial, une autre partie a pris les énergies sous forme de Gabriel pour annoncer la chose. En fait, c’est Christ lui-même qui est venu annoncer à Marie, sa venue. C’est complexe, je sais, mais peu importe, c’est pour que tu puisses réaliser certaines choses et ce n’est pas pour rien que lors de la crucifixion, le sol s’est mis à trembler, que les éclairs couvraient le ciel parce que l’adombrement à ce moment-là final, disons la 14° partie de l’être pour reprendre la similitude, s’est posée en unité. C’est ce qui a permis la transmutation totale de la biochimie intérieure du corps et c’est tout l’enseignement que Christ est venu donner au monde qui a été oublié.

– Le linceul de Turin est-il celui du Christ, linge offert par Joseph d’Arimathie que les apôtres emportèrent dans la vallée de Qumrâm ?

– Oui. Comment ce linceul a pu voir apparaître le visage et le corps du Christ ?

– Par une puissante énergie.

– Si tu as compris l’adombrement, tu auras compris qu’une énergie puissante, je simplifie, nucléaire produit une transformation totale de la biochimie, de la luminescence des photons qui a pu s’imprégner directement sur le linge. C’est ce que montrent la transmutation, la transformation et l’adombrement.

– Cette puissance venait de l’intérieur de Jésus du fait qu’il était adombré ?

– Mais de l’extérieur aussi. Une transformation totale.

– Comment faut-il entendre l’expérience de la résurrection ?

– Si le maître a pu vivre ce qu’il a vécu, enseigner ce qu’il a enseigné, c’est parce qu’avant de venir, de se donner un corps à l’intérieur d’une matrice, vierge et préparée, il y a eu des préparations, un ensemencement particulier. Ce n’était pas un humain comme un autre. Imagine à cette époque, l’œuvre immense qu’il fallait réaliser pour rouvrir ce qui avait été scellé. Il fallait une lumière exceptionnelle, des préparations et des aides exceptionnelles.

– Peut-on concevoir la résurrection comme une capacité de régénération cellulaire ?

– C’est plus que cela. Cela signifie que l’on remet une étincelle divine à l’intérieur de l’être.

– Par la descente vibratoire du Super Soi ?

– En quelque sorte. Jésus recevait cette source directement de l’unité du Père/Mère dont lui-même est son extension  incarnée à l’intérieur d’une dimension. Tout son exemple a été d’unir l’humain au divin. Ce n’est pas une régénération dont le processus a une certaine durée. C’est une transformation absolue, une explosion de lumière transformatrice.

– Un être humain peut-il recevoir de son vivant le manteau de lumière ?

– Encore faut-il être prêt à le recevoir. Tu n’imagines pas la puissance. Lorsque l’autre n’est pas prêt, tous les éléments sont brûlés ».